Dès maintenant, à quasiment moins de deux ans du prochain échéancier, on redoute fort bien la reconduction du présent Exécutif aux rênesdu pouvoir, après un mandat des plus contestés de l’histoire du pays.
Pendant plus de trois années d’affilée, sa prestation ne fait que miner les franges les plus démunies de la société, à travers une politique paupérisanteà plus d’un titre. Jamais le «petit peuple» n’a été atrocement brutalisé, dans ses pouvoirs d’achat, par une flambée assassine touchant les produits de première nécessité de sa vie au quotidien !
Jamais le chômage n’a atteint des seuils aussi dramatiques parmile campentrepreneurial du pays. Jamaisla structure sociale n’a été si dénaturée par un slogan des plus démystificateurs conduisant tout droit à lamisère et la frustration. Jamais l’approche politique dans les décisions fondamentales, n’a été« dérisoire », en ces temps de vaches maigres…
En fait, durant ses prestances alarmantes, le gouvernement amorphe et apathique, n’a pu broncher, puisqu’il manque affreusement de tonicité politique et morale pour vaquer à sa mission décisive dans le parcours transitoire duroyaume vers le règlement de son Sahara, la démocratisation et la modernisation de ses institutions.
Au lieu de s’y atteler avec les plus grands desiderata et engagement, il se contente d’arborer sa supériorité numériquesur les compartiments des pouvoirs central, régional et local, avec arrogance et dédain, sans trop se préoccuper ni se reprocher de s’être « souillé » les mains pour en arriver-là. Et comme si cette dérision ne suffisait guère, la primature se paie bien le luxe de se faire aider par des« proches » collaborateurs de ses puissants holdings, lors du remaniement ministériel,pour colmater les brèches de ses lacunes,tout en ne se rendant peut-être pascompte qu’ilne fait qu’aggraver un ouvrage déjà en pleine désagrégation…
En effet, ce n’est point avec descommerçants de confiserie ni de cosmétique, parachutés à la rescoussesur despostes politiques vitaux, sans aucune connaissance de la gestion des affaires publiques, qu’on pourraitrelever les défis de l’éducation nationale ou encore de la santé. Ces « embauches » clientélistes sont aussi illustrées par l’intrusion d’une recrue à la tête de l’agence nationale de l’appui socialdont la provenance est également à la solde de l’entourage du richissime chef de file.
Ce recrutement est d’autant plus « louche » que les indicateurs dévoilent la proximité avec le recruteur et l’imminence des élections (sic). Il suffirait de savoir que le budget du butin de cette agence dépasse les 2 milliards d’euros, destinés, en principe, aux souches précaires, pour s’apercevoir de l’énormité de l’aubaine (resic) !
L’article Un Exécutif torpide ! est apparu en premier sur ALBAYANE.