Au même titre que le canal parlementaire, le réseau associatif, la culture et l’événementiel, le tourisme, l’artisanat, le milieu universitaire et de la connaissance de manière générale est un puissant levier pour la diplomatie parallèle et le soft power. En plus de leur mission première qui est de former des compétences dont le pays a et aura besoin dans tous les secteurs, les établissements d’enseignement supérieur marocains, aussi bien publics que privés, contribuent fortement à donner de la visibilité au modèle et aux expériences réussies. Ils sont une véritable vitrine de choix pour le Maroc d’aujourd’hui. Mieux que ça, les étudiants et chercheurs étrangers, entre autres ceux issus de pays africains, que les universités marocaines accueillent et dont le nombre augmente d’année en année, sont à terme de véritables ambassadeurs et de puissants relais d’opinion à travers le continent et le monde. Et au-delà des cursus d’apprentissage classiques, les établissements d’enseignement supérieur ont besoin de diversifier leurs activités, de multiplier les occasions d’exposer, d’expliquer, de faire connaître et rayonner le modèle marocain à travers des événements d’envergure mondiale à l’image du forum tenu cette semaine à l’UM6P de Benguerir (lire article en page 15). Des lauréats du prix Nobel, d’anciens hauts responsables publics, des industriels et patrons d’entreprises mondiales, des scientifiques et chercheurs renommés… c’est le genre d’événements qui sont par excellence des marques de reconnaissance, certes, mais aussi et surtout de formidables boosters pour le soft power.