Viol et homicide : 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué son ami lors d’une soirée bien arrosée

Ce sont deux amis qui ont décidé de passer ensemble une soirée bien arrosée. Ce n’est pas la première d’ailleurs. Mais, cette fois, en présence de la maîtresse de l’un d’eux, la soirée a été gâchée avant de se terminer dans le sang. «Il était mon ami, M. le président», entame ce jeune homme ses […]

Viol et homicide : 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué son ami lors d’une soirée bien arrosée
   aujourdhui.ma
Ce sont deux amis qui ont décidé de passer ensemble une soirée bien arrosée. Ce n’est pas la première d’ailleurs. Mais, cette fois, en présence de la maîtresse de l’un d’eux, la soirée a été gâchée avant de se terminer dans le sang. «Il était mon ami, M. le président», entame ce jeune homme ses réponses aux questions posées par le président de la cour, à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca lors de son interrogatoire. De quelle amitié parle-t-il, s’interroge le représentant du ministère public lors de son réquisitoire pour répondre que nulle amitié ne finit par un crime de meurtre pour la seule raison de satisfaire un besoin bestial. Dès le début de son interrogatoire, ce jeune homme, âgé de vingt-sept ans, tente convaincre la cour qu’il n’avait pas l’intention de mettre fin à la vie de son ami avant que le président ne lui explique qu’il n’est poursuivi que pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner et non par homicide volontaire avec préméditation et guet-apens. Mais, il semble que la différence entre les deux poursuites importe peu. Pour lui, une seule chose est importante: il ne devait pas tuer son ami bien qu’il n’ ait pas l’intention de commettre ce crime qui va la jeter, sans aucun doute, derrière les barreaux de la prison durant des années. En effet, ce n’est pas la première fois qu’ils ont passé ensemble une soirée bien arrosée. Mais, c’est la première fois qu’il y a une femme en leur compagnie ; à savoir la maitresse de son ami qui a été également arrêtée par la police. Assume-t-elle une partie de la responsabilité de la mort de son amant ? Non. D’abord, parce qu’elle n’avait pas de relation avec le mis en cause. Il n’est pour elle que l’ami de son amant. Ensuite, « elle se tenait tout le temps de la soirée près de son amant », comme atteste-t-il devant la cour. « J’étais sous l’effet de l’alcool et de la drogue », affirme-t-il devant la cour. Bref, il a perdu la tête. La maîtresse de son ami l’a plu au point qu’il a commencé à s’approcher d’elle. Il l’a sollicitée pour une danse en sa compagnie. Elle a refusé catégoriquement. Son ami lui a demandé de la laisser tranquille. Mais en vain. Il a insisté pour qu’elle danse en sa compagnie. Dès qu’il a essayé de lui tenir la main pour l’obliger de se mettre debout afin de danser, son ami a réagi violemment pour l’éloigner d’elle. Et c’était la goutte qui a fait déborder la vase. Le mis en cause a tenu une bouteille de vin rouge, l’a cassée en frappant le mur pour ne garder entre sa main que le tesson avec lequel il lui a asséné un coup au niveau du cou. Le sang coulait à flot avant qu’il ne perd connaissance. Lorsque la police est arrivée, elle a trouvé déjà la victime corps sans âme. Verdict : Jugé coupable pour les faits qui lui ont été reprochés, il écope de vingt ans de réclusion criminelle.