Vulgarisation du rapport du Vérificateur Général : Le Projet LUCEG renforce les OSC du Mali

Pour une meilleure compréhension et appropriation du rapport du Vérificateur Général par un large public, c’est de tradition chez le Projet LUCEG, financé par Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par l’École Nationale d’Administration Publique du Québec (ENAP), d’accompagner la vulgarisation  de ces rapports.  C’est dans ce cadre, qu’il a initié cette rencontre d’échange […]

Vulgarisation du rapport du Vérificateur Général : Le Projet LUCEG renforce les OSC du Mali
   maliweb.net
Pour une meilleure compréhension et appropriation du rapport du Vérificateur Général par un large public, c’est de tradition chez le Projet LUCEG, financé par Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par l’École Nationale d’Administration Publique du Québec (ENAP), d’accompagner la vulgarisation  de ces rapports.  C’est dans ce cadre, qu’il a initié cette rencontre d’échange avec les organisations de la société civile intitulée ‘ Atelier de vulgarisation et de communication sexospécifiqes des  informations contenues dans le rapport 2023 du Vérificateur Général’ (BVG). C’était  le mardi 24 décembre à Maeva Palace en présence du représentant du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux.  Initié dans le but de soutenir les efforts de sensibilisation et de plaidoyer à grande échelle pour la lutte contre la corruption et ses conséquences négatifs  sur les femmes, les filles et les groupes vulnérables. Cet événement  vise à renforcer la veille citoyenne en collaboration avec les organisations de la société civile (OSC) et les leaders communautaires. L’ouverture des travaux a été présidée par le représentant du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme en présence du représentant de l’Ambassade du Canada au Mali, le Vice-président de la Délégation Spéciale de la commune IV, et de plusieurs acteurs de la lutte contre la corruption au Mali. Soulignant que la vulgarisation des rapports du BVG, permet à un large public, y compris ceux qui n’ont pas une formation spécialisée, de comprendre les enjeux de la transparence et de redevabilité dans la gestion publique, le Chargé de Mission de l’ÉNAP et Directeur du Projet LUCEG au Mali, Dramane Yacouba Diallo, a déclaré que cette initiative de LUCEG est une contribution des efforts des autorités maliennes. Monsieur Diallo, a également fait remarquer   les progrès  réalisés par le Mali  dans le cadre de  la lutte contre la corruption ainsi que l’engagement sans équivoque des autorités de la Transition. Et pour lui, cet engagement doit servir de lumière pour les organisations de la société civile dans la réalisation de leur devoir de veille citoyenne. En effet, avec la création de structures et d’institutions de contrôle, de vérification, de prévention et de gestion des biens saisis ou confisqués : l’OCLEI, la CENTIF, le Contrôle général des services publics, la CASA, la création de l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués : ARGASC, le Pôle National économique et financier, le Mali s’est engagé dans une lutte implacable contre la corruption. C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet LUCEG à soutenir les OSC en renforçant leurs capacités pour bien mener leur mission de veille citoyenne. « La lutte contre la corruption n’est point une option mais une obligation fondamentale », a déclaré le représentant  du ministère de la Justice et des  Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, en réaffirmant l’engagement des autorités de la Transition contre la corruption.  Il a également remercié l’Ambassade du Canada pour ses appuis multiformes au Mali. Lors de l’événement, les participants ont reçu des copies numérique et physique des recommandations du rapport du BVG. ` Khadydiatou SANOGO/maliweb.net