​Automobile : Le PDG de Renault Turquie, Yan Ptacek " il faut freiner la montée en puissance du Maroc"

Le PDG de Renault Turquie, Yan Ptacek, a récemment dressé, lors de la cérémonie de lancement de Renault Duster en Turquie, la conjoncture du secteur automobile dans son pays. Le responsable n'a pas pu cacher son agacement contre l'industrie automobile au Maroc. Détails. Le secteur automobile de la Turquie connait une conjoncture indésirable. C'est ce que l'on peut analyser de la récente sortie médiatique du PDG de Renault Turquie, Yan Ptace, qui n'a pas pu cacher son agacement contre les prouesses du Maroc en la matière, c'est ce qui rapporte un média turc.  Selon lui, la perte de compétitivité du secteur automobile de la Turquie est le résultat des pressions inflationnistes, ainsi que les prouesses du Maroc dans ce secteur.  Selon Ptacek, les industriels ont souligné que la production n'est plus très compétitive en Turquie et ont mentionné que le Maroc et l'Afrique sont les nouveaux protagonistes privilégiés de l'industrie automobile.  Il a ensuite précisé « nous continuerons à être ici. La Turquie arrivera à un bien meilleur point. Nous pensons que la compétitivité de la Turquie reviendra".  Sur l'inflation, Ptacek a souligné : « En raison des pressions inflationnistes, les industriels automobiles ne peuvent pas se rattraper. Pour cette raison, la compétitivité de certains de nos fournisseurs a diminué. Au fil du temps, ceux-ci se rattraperont. Nous ne changeons pas notre stratégie. Nous poursuivons notre travail pour les opérations de production locale." Yan Ptacek a en outre indiqué : « Nous avons un plan à court et long terme. Nous mettons cela en œuvre. Nous avons un plan jusqu’en 2027. Si l’on regarde à long terme, la Turquie doit maintenir sa compétitivité. Nous le voyons actuellement jusqu’en 2027. Il est très important pour la Turquie de maintenir sa compétitivité à long terme. Mais le futur du Maroc dans l'automobile est beaucoup plus prometteur, en plus des pays comme le Maroc sont bien plus compétitifs. "Nous devons dès maintenant lutter contre le Maroc et l'Afrique sur les plans économique et compétitif".