Quinze ans après sa dernière exposition individuelle à la Galerie Tindouf, Ilias Selfati est de retour à Marrakech pour son exposition : «L’arbre qui cache la forêt », du 2 du 21 décembre 2024 au 25 janvier 2025.
Dans ses œuvres, Ilias Selfati laisse la peinture s’exprimer à travers des jeux de transparence, des couleurs, des formes et des coups de pinceaux francs qui se transforment en faune et flore abondantes. Qui pourrait dire si sa peinture est figurative ou abstraite, elle est les deux, tantôt poétique, tantôt énigmatique, ses toiles sont un véritable labyrinthe verdoyant. Où commence la forêt ? Il semblerait qu’elle se soit nichée dans le dédale des toiles de Selfati. Tout artiste a besoin de soulever un peu de terre quand il veut voir le monde en face. «On sait qu’il n’y a pas de vérité en dehors de ce que le poète invente ou réinvente. Là, on voit une saison éparpillée dans les yeux du peintre. Il n’est sur aucun fil, sur aucune certitude. Il donne à voir ce que ses nuits laissent échapper : des signes où souffle la vie, même si des fils imaginaires tombent du ciel comme des lignes de lumière», lit on dans l’extrait de texte «Sérénité» de Tahar Ben Jelloun.