Palestine
Après 15 mois de guerre génocidaire menée contre Le peuple palestinien, l’entité sioniste a annoncé dimanche l’entrée en vigueur du cessez-le-feu avec le mouvement de résistance (Hamas), avec près de trois heures de retard lié à la publication par le Hamas du nom des otages devant être libérées dans la journée.
Cette mise en œuvre, à la veille du retour à la Maison Blanche de Donald Trump, de l’accord conclu mercredi lève l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, l’entité sioniste l s’étant toutefois déjà réservé le droit de reprendre les armes.
En vertu de l’accord, les armes devaient se taire à 06H30 GMT, mais invoquant le retard pris par le Hamas à identifier le premier groupe d’otages libérables dans la journée, l’entité sioniste a mené dimanche de nouvelles frappes meurtrières à Gaza qui ont fait huit morts selon la Défense civile locale.
Le Hamas a ensuite annoncé avoir publié les noms des trois Israéliennes libérables dans la journée, et le bureau du dirigeant sioniste, Benjamin Netanyahu, a annoncé dans la foulée l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à 09H15 GMT.
Le Hamas avait justifié son retard par « des complications sur le terrain et la poursuite des bombardements ».
Tôt le matin, de nombreux Palestiniens à Gaza sont descendus dans la rue pour acclamer la trêve, ne semblant pas être au courant d’un retard, certains déplacés s’étant déjà mis en route pour rentrer chez eux.
« Nous avons passé la nuit à rassembler nos affaires et nous étions sur le chemin de retour chez nous quand nous avons entendu le bruit des bombardements », témoignait avant le début effectif de la trêve Mohammad Baraka, un déplacé dans le sud de Gaza.
Arraché mercredi par les médiateurs -Qatar, Etats-Unis, Egypte- sous forte pression internationale, l’accord ambitionne à terme, selon Doha, de déboucher sur la « fin définitive » de l’agression sioniste.
Mais Benjamin Netanyahu a prévenu samedi qu’il s’agissait « d’un cessez-le-feu provisoire » et que l’entité sioniste se gardait « le droit de reprendre la guerre si besoin et avec le soutien des Etats-Unis ».
Hostile à l’accord de trêve, le parti du ministre sioniste de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir (extrême-droite) a annoncé qu’il quittait la coalition de Netanyahu, dont le gouvernement conserve toutefois toujours une courte majorité au Parlement.
Selon les termes de l’accord, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés, dans une première phase étalée sur six semaines.
En échange, l’entité sioniste doit relâcher 737 prisonniers palestiniens, selon le ministère sioniste de la Justice, l’Egypte faisant état de son côté de « plus de 1.890 » d’entre eux devant être libérés durant la première phase.
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