En réaction à la dissolution de l’intergroupe sur le «Sahara occidental » au sein du Parlement Européen, le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a exprimé sa satisfaction de la neutralisation de cette officine de lobbying et de propagande séparatiste téléguidée par le régime algérien. Voici sa déclaration.
"Nous ne pouvons que nous féliciter de la dissolution de l’intergroupe « Sahara occidental » au Parlement européen qui marque une avancée significative pour la défense de l’intégrité territoriale du Maroc. Elle met fin à deux décennies de lobbying intense orchestré par l’Algérie en faveur des thèses séparatistes. Cette décision marque un basculement durable des équilibres diplomatiques en Europe, traduisant un soutien clair et cohérent de l'Union Européenne au partenariat stratégique avec le Maroc et à ses efforts pour parvenir à une solution politique réaliste et durable dans le cadre des Nations Unies à travers l'initiative ďe l'autonomie des provinces du Sud sous souveraineté marocaine et conforte ainsi notre pays en tant que pilier incontournable du partenariat euro-mediterranéen", déclare le leader du Parti de la Balance. Notons qu'en novembre dernier, la commission des présidents du Parlement européen a acté ladite dissolution, dont l’officialisation sera annoncée lors de la prochaine session plénière, marquant un échec cinglant pour le régime algérien et ses soutiens séparatistes. Ce revers s’ajoute à une série de déconvenues diplomatiques pour Alger, qui perd un instrument de pression important au sein de l’Union européenne. Les intergroupes au Parlement européen, régis par l’article 35 de son règlement intérieur, sont des espaces informels où des eurodéputés peuvent se réunir autour de thématiques spécifiques. Ils sont conçus pour favoriser les échanges entre les parlementaires et la société civile, mais leur rôle ne doit en aucun cas interférer avec les relations officielles de l'UE avec des pays tiers. Or, l’intergroupe a mené une série d’actions, purement politiques, orientées par les intérêts algériens, en débattant à maintes reprises d’un dossier qui dépend du Conseil de sécurité de l’ONU, sans pour autant refléter les positions de toutes les parties concernées par le conflit. Par ailleurs, il n’invite que des personnes obéissent à l’agenda du Polisario, à l’image de Sultana Khaya, qui appelle souvent à des actes terroristes contre des civils au Sahara. Ces pratiques ont renforcé l’image d’un groupe en dehors des normes parlementaires, souvent accusé de mener des actions susceptibles de nuire aux relations de l’UE avec le Maroc.