Les forces d'occupation israéliennes continuent de perpétrer leur génocide dans la bande de Gaza, pour le 402ème jour consécutif, en lançant des dizaines de frappes aériennes et de tirs d'artillerie, commettant des massacres contre des civils, dans un contexte humanitaire catastrophique avec un exil forcé de centaines de milliers de Palestiniens.
L’aviation et l’artillerie d’occupation ont lancé lundi de violents raids et bombardements dans diverses parties de la bande de Gaza, ciblant des maisons, des rassemblements de personnes déplacées et des rues, tuant des dizaines de martyrs et de blessés. Deux citoyens palestiniens ont été tués et d'autres ont été blessés, lundi à l'aube, à la suite d'un bombardement israélien qui a visé une tente pour personnes déplacées dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza. Une autre frappe contre le camp de Nusseirat et dans le quartier de Sheikh Radwan a entraîné la mort de quatre citoyens, dont un enfant, et faisant plusieurs blessés au nord-ouest de la ville de Gaza, selon l'agence de presse palestinienne (Wafa). Lundi à l'aube, 24 citoyens ont été blessés et plusieurs autres sont portés disparus lors de plusieurs frappes aériennes israéliennes contre le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza. L'hôpital Al-Awda a déclaré que ses équipes médicales ont transporté 24 personnes blessées et de nombreuses autres restaient toujours sous les décombres, à la suite des bombardements israéliens à l'ouest du camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza. Des sources locales ont rapporté qu'un certain nombre de raids ont visé en quelques minutes les environs de l'une des tours résidentielles à l'ouest de Nuseirat, tandis qu'un drone a largué des missiles lors d'une tentative d'évacuation des victimes du lieu du bombardement, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de victimes. La famine sous les bombes Pour le 38ème jour consécutif, le nord de Gaza, le camp de réfugiés de Jabalia et Beit Lahia en particulier, souffrent du siège israélien et de la famine au milieu de violents bombardements aériens et d'artillerie, et de l'isolement complet du gouvernorat du nord de Gaza. Les forces d’occupation ont poursuivi leur invasion terrestre des grands quartiers de Rafah depuis le 7 mai et de plusieurs zones de Gaza, au milieu de bombardements aériens et d’artillerie, commettant d’horribles massacres et bombardant les maisons des citoyens dans le camp de Jabalia. Depuis le 7 octobre 2023, l'armée d'occupation, avec le soutien américain, commet un génocide dans la bande de Gaza, laissant plus de 145.000 Palestiniens martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10.000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d'enfants et de personnes âgées. Dimanche, la Défense civile palestinienne a fait état d'"au moins" 25 morts, "dont 13 enfants", dans une frappe qui a visé une maison à Jabalia, dans le nord du territoire palestinien. La bâtisse a été réduite en un amas de pierres, d'après un correspondant de l'AFP. "Ce matin, vers six heures, il y a eu une énorme explosion. Quand nous sommes arrivés ici, nous avons trouvé des corps déchiquetés", a raconté Abdallah al-Najjar, un membre de la famille. Une autre frappe israélienne a touché une maison à Gaza-ville, également dans le nord, faisant cinq morts, selon la Défense civile. Les troupes israéliennes mènent depuis le 6 octobre dernier une offensive aérienne et terrestre contre le nord de la bande de Gaza, notamment à Jabalia.
Des milices armées pillent les camions d’aide entrant à Gaza
Le journal Haaretz révèle que l'armée israélienne permet à des hommes armés de piller les camions d'aide entrant dans la bande de Gaza et impose de «l'argent de la protection» aux Palestiniens. Le journal souligne que les hommes armés bloquent la route à une grande partie des camions entrant dans la bande de Gaza par le passage de Kerem Shalom, dans une zone sous le contrôle total de l'armée israélienne, qui «ferme les yeux sur elle et s'abstient de prendre aucune mesure». Selon Haaretz, "plusieurs organisations humanitaires refusent de payer la taxe de protection. Dans de nombreux cas, l'aide reste dans des entrepôts contrôlés par l'armée". Le journal hébreu qui cite des sources travaillant à Gaza révèle que « les attaques miliciennes sont menées sous les yeux de l'armée israélienne, et à des centaines de mètres d'elles. Des organisations humanitaires dont les camions ont été attaqués ont contacté l'armée israélienne à ce sujet, mais elle a refusé d'intervenir. Les organisations affirment que l'armée les empêche également "d'emprunter d'autres itinéraires, plus sûrs". Elle a ajouté : «Selon les sources, le pillage des camions d'aide reflète le chaos total qui règne dans la bande de Gaza, en raison de l'absence d'une autorité civile efficace. Les organisations affirment que les forces de police locales restantes ont tenté à plusieurs reprises de réprimer les voleurs, mais ils ont été attaqués par l'armée israélienne». Elle a poursuivi : «Les organisations internationales estiment que résoudre le problème, par une méthode permettant à l'aide d'atteindre la population, nécessite le déploiement d'une force de police dans la bande de Gaza – palestinienne ou internationale – une mesure rejetée tant par le niveau politique israélien que par l'armée. Le niveau politique a cherché à rendre l’armée responsable de la distribution de l’aide, mais les institutions sécuritaires et militaires s’y opposent».