Les tenants du pouvoir au Sénégal viennent depuis quelque temps de découvrir à quel point un boomerang peut faire mal quand il revient au visage de celui qui l’a lancé. Ils seraient tentés de punir comme crime tout délit de gros mots à l’endroit de personnes proches du pouvoir, si ce ne sont pas des dirigeants du pays eux-mêmes. Ce qui permet à leurs adversaires de leur rappeler avec délectation que ce sont eux qui ont enrichi le vocabulaire populaire des insultes à l’égard de tous ceux qui s’en prenaient à eux. Ce qu’ils détestent aujourd’hui était leur arme favorite. Si Pastef n’aime pas les boomerangs, qu’il évite l’invective.
L’article Pastef et ses boomerangs est apparu en premier sur Lequotidien - Journal d'information Générale.