Semaine de la justice : L’Argasc expose les preuves de son efficacité

Dans le cadre de la 3è édition de la semaine de la justice, célébrée cette année sous le thème «la justice à l’ère des réformes», le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué a visité successivement l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis et confisqués (Argasc), […]

Semaine de la justice : L’Argasc expose les preuves de son efficacité
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Dans le cadre de la 3è édition de la semaine de la justice, célébrée cette année sous le thème «la justice à l’ère des réformes», le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué a visité successivement l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis et confisqués (Argasc), la direction nationale des Droits de l’Homme et le pôle national de lutte contre la cybercriminalité. Occasion pour les responsables de ces structures de présenter le bilan de 2024 en termes d’activités réalisées, de résultats atteints et de perspectives. Le Garde des Sceaux était accompagné par les directeurs des services rattachés à son département et des membres de son cabinet. Dans son exposé, le directeur de l’Argasc a fait savoir que son service s’active pour le recouvrement des avoirs. Ainsi, les arrêts définitifs rendus par la Cour d’assisse sont de l’ordre de douze. Au titre du remboursement, 58 milliards de Fcfa ont été décelés. Les amendes sont estimées à 50 millions de Fcfa et les dommages sont plus de 2 milliards de nos francs. Oumar Traoré a spécifié que l’Agence en collaboration avec les huissiers est chargé de recouvrer les montants susmentionnés. Le chef du département de la Justice s’est réjoui de la qualité des résultats qui ont été présentées. Mamoudou Kassogué a reconnu que l’Agence est en cours d’opérationnalisation. Avant d’ajouter que la structure n’a pas eu tout le personnel dont elle a besoin. D’ores et déjà, a-t- il ajouté, le bilan présenté est élogieux. «Vous savez où vous allez et vous êtes en train de vous donner les moyens nécessaires pour arriver à bon port », a souligné le ministre Kassogué. Selon lui, l’Argasc travaille en tandem avec le pôle national économique et financier. Il a affirmé que ces deux structures sont appelées à marcher ensemble et de manière complémentaire. à son avis, le pôle poursuit, instruit, juge et l’Agence s’occupe de la gestion des biens saisis, de la confiscation ainsi que de l’exécution des décisions rendues. Mamoudou Kassogué a précisé que c’était le chaînon manquant. «Nous avons eu beaucoup de décisions de condamnation, malheureusement il y avait des problèmes d’exécution», a déploré le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. Les délinquants, a-t-il dit, après avoir purgé leurs peines, retrouvaient leur patrimoine bonifié. «Ils continuaient à nous narguer en mettant la poussière dans nos yeux et en voulant devenir président de la République», a fait remarquer le Garde des Sceaux. Pour lui, cela est révolu. Dès que les poursuites vont être engagées, les biens seront saisis, a précisé le ministre. Il a exhorté ses interlocuteurs à opérer des saisis sur tous les dossiers en liant avec la corruption. «Sans confiscation il n’y a pas de résultats. Il faut aller à la confiscation au profit de l’État», a relevé le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. C’est en continuant, a plaidé Mamoudou Kassogué, dans cette dynamique que nous ferons en sorte que la corruption recule progressivement. C’est en cela, a souhaité l’hôte du jour, que la bonne gouvernance s’installera dans les pratiques de tous les jours au grand bonheur du développement du pays. Namory KOUYATE