Trésor : Un besoin de financement de plus de 42 MMDH à fin février

En hausse de 25,5 milliards de dirhams comparé à la même période de l’année passée Financement : Se référant au ministère de l’économie et des finances, les mobilisations nettes se sont élevées à fin février à 19,4 milliards de dirhams sur le marché domestique. Les emprunts extérieurs nets se sont pour leur part établis à […]

Trésor : Un besoin de financement  de plus de 42 MMDH à fin février
   aujourdhui.ma
En hausse de 25,5 milliards de dirhams comparé à la même période de l’année passée Financement : Se référant au ministère de l’économie et des finances, les mobilisations nettes se sont élevées à fin février à 19,4 milliards de dirhams sur le marché domestique. Les emprunts extérieurs nets se sont pour leur part établis à 212 millions de dirhams. 42,8 milliards de dirhams, tel est le besoin de financement dégagé par le Trésor au titre du deuxième mois de l’année. Il ressort en effet en hausse de 25,5 milliards de dirhams comparé à la même période de l’année précédente durant laquelle la situation des charges et ressources du Trésor a dégagé un besoin de l’ordre de 17,3 milliards de dirhams. Cette évolution a été relevée dans le document statistique du ministère de l’économie et des finances du mois de février. Un écart qui tient compte des évolutions des ressources et des dépenses ainsi que de la réduction des opérations en instances de 18,1 milliards de dirhams. Se référant au ministère de l’économie et des finances, les mobilisations nettes se sont élevées à fin février à 19,4 milliards de dirhams sur le marché domestique. Les emprunts extérieurs nets se sont pour leur part établis à 212 millions de dirhams. Le ministère de l’économie et des finances assure par ailleurs dans sa publication que le flux de l’endettement intérieur recouvre des souscriptions pour un montant de 33,9 milliards de dirhams et des remboursements en principal pour 14,6 milliards de dirhams. Celui de l’endettement extérieur recouvre des tirages de 2,2 milliards de dirhams et des amortissements de 1,9 milliard de dirhams. Se référant au même document, la situation des charges et ressources du Trésor à fin février 2025 fait ressortir un déficit budgétaire de 24,7 milliards de dirhams, contre un déficit de 9,7 milliards de dirhams un an auparavant. «Cette évolution recouvre une augmentation des dépenses (+18,7 milliards de dirhams) plus importante que celle des recettes (+3,7 milliards de dirhams)», relève-t-on dans ce sens. Dans les détails, les recettes ont enregistré, sur une base nette des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, un taux de réalisation de 13,6 % par rapport aux prévisions de la loi de Finances et une hausse de 3,7 milliards de dirhams (+7,4%) comparativement à fin février 2024. Les recettes fiscales ont affiché, pour leur part, un taux de réalisation de 16,1% et une progression soutenue de 7,6 milliards de dirhams, en progression de 17,4% comparé à la même période de l’année précédente. Pour ce qui est des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, y compris la part supportée par les collectivités territoriales, ils se sont chiffrés à 4,1 milliards de dirhams à fin février contre 900 millions de dirhams une année auparavant. Les recettes non fiscales se sont, pour leur part, établies à 1,2 milliard de dirhams contre 5,1 milliards de dirhams à fin février 2024. Ces recettes proviennent des établissements et entreprises publics à hauteur de 134 millions de dirhams et des «autres recettes» pour un montant de 1,1 milliard de dirhams. Pour ce qui est des dépenses ordinaires, elles se sont chiffrées à 74,5 milliards de dirhams enregistrant un taux d’exécution de 21%. Il s’est en effet consolidé de 21,8 milliards de dirhams par rapport à la même période de l’année précédente. Se référant au ministère de l’économie et des finances, cette évolution recouvre, d’une part, une hausse des dépenses au titre des biens et services de 21,2 milliards de dirhams (+49,7 %) et des intérêts de la dette de 2 milliards de dirhams (+41,3 %) et, d’autre part, une baisse des charges de la compensation de 1,3 milliard de dirhams (-24,5 %). Se référant au document statistique de la tutelle, l’exécution des dépenses des biens et services est marquée par un taux de réalisation de 14,6% pour les dépenses de personnel et 32,8% pour les dépenses afférentes aux «autres biens et services», enregistrant respectivement une baisse de -223 millions de dirhams et une augmentation de 21,4 milliards de dirhams par rapport à fin février 2024. Les intérêts de la dette ont, pour leur part, affiché un taux de réalisation de 15,8 %. Leur évolution traduit une hausse des intérêts de la dette intérieure (+1,9 milliard de dirhams) et une quasi-stabilité de ceux de la dette extérieure (+108 millions de dirhams). On note également un recul de 1,3 milliard de dirhams des charges de la compensation. Les dépenses d’investissement se sont établies pour leur part autour de 16,9 milliards de dirhams, se situant ainsi au même niveau que celui enregistré une année plus tôt. On relève dans ce sens un taux de réalisation de 16 % comparativement aux prévisions de la loi de Finances 2025. Pour ce qui est des comptes spéciaux du Trésor, ils ont dégagé à fin février un solde excédentaire de 12,9 milliards de dirhams, contre 9,8 milliards de dirhams à fin février 2024.