– Le président destitué a été arrêté dans le cadre des enquêtes sur sa tentative d’instaurer la loi martiale
Le Bureau de l’investigation sur la corruption des hauts responsables (CIO) de Corée du Sud a demandé à la cour de Séoul de placer en détention le président destitué, Yoon Suk-yeol, arrêté récemment dans le cadre des investigations liées à sa déclaration en faveur de l’instauration de la loi martiale.
Selon la chaîne “KBS World”, le CIO a soumis sa demande à la cour avant la fin de la période de détention de Yoon, qui est de 48 heures.
Un responsable du Bureau de l’investigation a précisé que la requête avait été déposée auprès du tribunal de district de Séoul occidental, qui devrait rendre sa décision d’ici la fin de la semaine.
Arrêté en milieu de semaine, le sexagénaire n’a pu être entendu jeudi pour des “raisons médicales”. Vendredi, malgré une convocation officielle, il a de nouveau manqué à l’appel.
Il convient de rappeler que le 14 décembre dernier, le parlement sud-coréen a voté la destitution de Yoon après sa tentative avortée d’instaurer la loi martiale.
Le 3 décembre, Yoon avait annoncé la mise en place de la loi martiale à l’échelle nationale, justifiant cette décision par la nécessité de “lutter contre les forces pro-coréennes du Nord et de protéger la liberté et l’ordre constitutionnel”, tout en accusant l’opposition d’activités subversives.
En réponse, le parlement a tenu une session d’urgence et a immédiatement voté pour l’annulation de cette mesure.
* Traduit de l’arabe par Sanaa Amir
Source: https://www.aa.com.tr/fr