Des conventions ont été actées avec l’Etat et des opérateurs économiques pour le financement de 48 projets de R&D et d’innovation.
Intégration : La journée nationale de l’industrie a été marquée par la signature de plusieurs conventions majeures. Ces conventions visent à renforcer la souveraineté industrielle du Royaume, notamment au niveau de la disponibilité du foncier industriel et du développement de l’intégration et de l’innovation au sein du tissu industriel.
Renforcer l’intégration industrielle locale dans plusieurs secteurs. Tel est l’objectif de la journée nationale de l’industrie qui s’est tenue le 16 octobre 2024 et qui a été notamment marquée par la signature de plusieurs conventions. Il s’agit essentiellement de renforcer la souveraineté industrielle du Royaume, notamment au niveau de la disponibilité du foncier industriel et du renforcement de l’intégration et de l’innovation au sein du tissu industriel.
Comme le précise un communiqué du ministère de l’industrie et du commerce, les deux premières conventions portent sur le développement, la commercialisation et la gestion du parc industriel de Benguerir et du parc industrielde Jorf. Elles ont été signées entre l’Etat, les autorités locales et les sociétés en charge de la réalisation de ces zones. En plus, un protocole d’accord relatif au renforcement de l’intégration industrielle locale et la compétitivité des entreprises marocaines dans le secteur de l’électricité a été conclu entre le ministère de l’industrie et du commerce, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable et la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables. Et ce n’est pas tout. Le ministère de l’industrie et du commerce et le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ont conclu une convention cadre de partenariat afin d’assurer une meilleure convergence des actions menées en matière de renforcement de la R&D orientée industrie.
En outre, des conventions ont été actées avec l’Etat et des opérateurs économiques pour le financement de 48 projets de R&D et d’innovation, portés par 40 entreprises et startups industrielles, avec un coût global de 293 MDH et une prime à l’innovation industrielle de 122 MDH. Dans ce sens, les filières phares concernées sont l’agro-industrie, l’aéronautique, l’automobile, le ferroviaire, l’économie circulaire & Développement durable, l’équipement/machinerie, les dispositifs médicaux, la chimie et parachimie, le textile, la plasturgie, la métallurgie et les matériaux, ainsi que l’électronique-électrotechnique.
Rendez-vous incontournable de l’industrie, la deuxième édition de cette journée nationale a été présidée par le chef de gouvernement Aziz Akhannouch. Plusieurs ministres y ont pris part dont Ryad Mezzour, ministre de l’industrie et du commerce, Younes Sekkouri, ministre de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Fatim-Zahra Ammor, ministre du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Abdellatif Miraoui, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Leila Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable, etMohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l’investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques.
C’est le titre de la boite
renforcer la souveraineté industrielle du maroc
Nouvelle ère
Cette rencontre a été organisée à l’initiative du ministère de l’industrie et du commerce et de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Comme le relève la même source, l’objectif étant de favoriser les échanges sur les nouveaux enjeux liés au développement du secteur industriel appelé plus que jamais à exploiter son plein potentiel, conformément aux directives Royales visant l’émergence d’une nouvelle ère industrielle portée par la notion de la souveraineté pour renforcer la résilience et la compétitivité du secteur. Au cours de cette conférence, les différents intervenants ont plaidé pour développer les leviers essentiels au renforcement de la souveraineté industrielle du Maroc. «Il s’agit tout particulièrement de la nécessité de soutenir la compétitivité des écosystèmes industriels, de renforcer l’intégration en profondeur, de réussir la transition énergétique et de favoriser l’innovation au sein du tissu industriel national. La montée en compétences du capital humain marocain, et le renforcement de l’initiative entrepreneuriale sont autant d’opportunités que notre pays doit saisir pour asseoir une industrie nationale forte et résiliente, exploitant pleinement le potentiel des régions et créant davantage d’emplois, de valeur et de richesse», rapporte la même source.